Vient de paraître

Éducation bienveillante du cheval et de l'être humain : l'effet miroir

Livre: L'équitation de légèreté par l'éthologie par Stéphane Bigo

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Rééducation, l’heure de la décision

Une décision qui demande réflexion

Rééduquer un cheval difficile, c’est effacer d’anciens souvenirs pour les remplacer par d’autres. Il faut tout reprendre à la base.Par définition notre cheval est difficile. Son terrain mental n’est pas vierge. Il a développé des réflexes d’opposition qu’il s’agit de déprogrammer pour les remplacer peu à peu par d’autres, d’acceptation. Il ne s’agit pas de dresser, mais de redresser, ce qui est plus laborieux. La rééducation est une entreprise de longue haleine. Il faudra reprendre les choses à la base, démonter des mécanismes pervers, reconstruire une relation dégradée, faire preuve de patience et de compréhension, développer des compétences, travailler son propre ego. L’expérience est très formatrice et source de dépassement de soi-même, mais c’est un engagement, un cycle à part entière. Est-on prêt à aller jusqu’au bout de notre démarche, surtout avec ce cheval qu’on ne sent pas, qui refuse notre amitié et nous cause bien des déboires ? L’expérience m’a montré qu’il est difficile de faire du bon travail avec un cheval pour lequel on n’éprouve pas une certaine tendresse.

Ai-je un savoir-faire suffisant ?

Tout cavalier sérieux et à l’esprit curieux peut devenir un éducateur de chevaux compétent mais cela ne s’improvise pas. S’inscrire dans un club et passer ses galops ? Cela développera vos qualités d’équitant mais pas celles de dresseur : l’équitation officielle n’aborde que l’éducation du cavalier, pas celle du cheval. A part les cas particuliers du dressage de compétition et de l’équitation de cirque, de nos jours, seule l’équitation éthologique répond à vos préoccupations. N’hésitez pas à lire les auteurs et à la pratiquer. Bien conduite, elle applique tous les principes de l’équitation classique de légèreté (descente, séparation et mesure des aides, optimisation des demandes, équilibres, etc.).

L’idéal est de participer à un stage de formation avec votre cheval. Il y a des habiletés à acquérir que seul un enseignant compétent peut vous transmettre. Ceci dit, chaque école à ses méthodes, faites preuve de discernement.

La question du divorce

Si l’on ne se sent pas de taille pour cette entreprise, si l’on n’est pas disposé à faire le nécessaire ou s’il y a une véritable incompatibilité d’humeur, mieux vaut parfois se séparer de sa monture. S’enfermer dans des habitudes en espérant que... et persister bien que le problème ressurgisse constamment, ne peut qu’alimenter nos rancœurs, détériorer notre relation, nous faire douter de nous et finalement nous dégoûter de monter à cheval. Prendre une telle décision n’est pas constater un échec mais mettre un point final à un cycle relationnel en fin de parcours. Il n’y a pas de honte à cela.

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Texte © Stéphane Bigo – Photos © Véronique ou Stéphane Bigo

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