De nombreux chercheurs, prenant conscience du peu de cas que nous les occidentaux faisons de la nature (je dénonce dans mon essai les archétypes bibliques et cartésiens qui sous-tendent cette attitude), déplorent notre manque de communication avec le vivant, socle de notre indifférence aux grands enjeux écologiques de notre temps.
"Distinguer l'apprenant de ses actes" - Éclaircissements

Un lecteur me demande de développer ce propos car, dit-il, si cette attitude est courante dans le domaine de l'art (dissociation entre l'auteur et son œuvre), elle est beaucoup moins évidente dans le domaine de la justice.
Cette locution provient d'un paragraphe de mon essai qui dit textuellement ceci : Très inspiré par l'enseignement de Gandhi, l'éducation bienveillante pose comme premier paradigme de distinguer l'apprenant de ses actes (p. 120 du chapitre intitulé L'autorité bienveillante). L'assertion originale de Gandhi est : Hais le péché, non le pêcheur.
Transformer l'acte conscient en acte réflexe ?

Un lecteur m'écrit : « "Transformer l'acte conscient en un acte réflexe plus performant" peut être un objectif de l'enseignant vis à vis de l'apprenant animal, mais c'est beaucoup plus discutable vis à vis de l'apprenant humain (p. 41 de ton essai) »
Ce texte dans mon essai s'inscrit dans un sous-chapitre dont le titre est : « Vertus de la répétition ». J'ai conscience que la répétition n'a pas que des vertus.
Gentillesse et bienveillance. Ce qui les différencie pour l’éducateur.

Turfan en Chine. Au hasard des rencontres Une lectrice m’écrit : "C'est super, la bienveillance, cadrer les enfants dans le calme. En théorie ! Mais quand tu es une maman solitaire, que tu rentres du boulot claquée, et que tes gamins te poussent à bout, t'as beau pratiquer le yoga et tout ce […]
Grand entretien de Cheval Magazine

Le numéro d'Octobre de Cheval Magazine contenant mon grand entretien Cheval magazine dans lequel j'ai eu l’occasion d'écrire de nombreux articles - d’abord mes récits de voyages, ensuite une rubrique sur l'équitation éthologique qui s'est étalée sur plus de deux ans - a décidé de m'interviewer […]
Quelle différence entre l’apprenant animal et l'apprenant humain ?
Un lecteur me fait une remarque intéressante sur les thèmes concernant ma définition de l'éducation (p. 134 et 35 de mon essai) : « Entre l'apprenant animal et l'apprenant humain, me dit-il, il y a une différence majeure. Vis à vis du second, un autre objectif s'ajoute pour l'enseignant, le faire accéder à l'autonomie (indépendance mentale et matérielle avec la capacité d'initiative et de décision) » Qu'en est-il ?
Pourquoi traiter l’animal comme une personne ?

Un de mes amis-lecteurs me dit : "Je n'aime pas trop ton insistance à considérer les animaux comme des personnes, cela me fait trop penser à l'anthropomorphisme et ce n'est pas le cas, il me semble." Et de citer Cédric Sapin-Defour : « Considérer les animaux dans leur originalité, leur unicité et non comme le prolongement de nous-mêmes, c’est la moindre des choses. »
A propos de la Liberté d’être Soi

Remarque d'un lecteur : "Il aurait été intéressant de développer ce que peut signifier la liberté d'être soi pour un animal, et pour le cheval en particulier."